La vallée de la mort, comment la traverser et y survivre

Ô combien de malins, combien de créateurs,

Partis joyeux pour des projets d’entrepreneurs,

Dans ce morne horizon se sont évanouis,

Combien ont disparu, dure et triste fortune,

Dans l’indifférence des financeurs, sans une thune,

Dans la vallée de la mort, à jamais enfouis

(Très) Librement adapté de Victor Hugo : Oceano Nox, Les Rayons et les Ombres, Paris, 1840

La vallée de la mort ?

La vallée de la mort, cette épreuve terrifiante au cours de laquelle trop d’entrepreneurs ont vu leur rêve s’évanouir. Qu’est-ce donc ? Comment y survivre ?

Quel rapport avec l’entreprise ?

L’origine de cet écueil est simple. Pour caricaturer, gardons à l’esprit que lorsqu’on investit 1 € en R&D pour découvrir une innovation, il faudra investir 2 € pour la développer et l’industrialiser et …10 € pour la mettre sur le marché1.

La R&D facilement financée

En France, l’argent pour la R&D se trouve assez facilement : l’État (via le CIR par exemple, dispositif inégalé en Europe), BPI France, les Régions proposent de nombreux dispositifs pour financer la recherche et développement. Mais plus on approche du marché, moins les subventions sont autorisées.

Mais après ?

Ainsi, le créateur parti joyeux pour développer son projet, se retrouve au moment où il en a le plus besoin, coupé des financements publics auxquels il s’était habitué ! (cf. notre récent post Linked’in sur les chasseurs de prime).

Short of fuel ?

Malheureusement, à ce stade, souvent, il lui reste encore à atteindre quelques sérieux jalons de validation pour séduire les investisseurs en capital-risque au-delà du seed money. « Short of fuel », juste au moment de la traversée… c’est la mort assurée.

La vallée de la mort... trop tard

Comment franchir la vallée de la mort et y survivre ?

Pour traverser la vallée de la mort (la vraie) il faut deux choses : suffisamment d’eau (ressource), et rester focalisé sur sa route vers la sortie (une « road map » stratégique). C’est exactement la même chose pour un projet d’entreprise.

L’argent est le nerf de la guerre. La trésorerie est le nerf de l’entreprise. Il faut donc dès le départ calibrer correctement ses besoins de manière à être capable d’aller jusqu’au marché.

Viser le marché

C’est là le point essentiel : viser le marché… pas seulement la plus belle innovation. Dès le départ de l’aventure, penser Marché, Consommateur, Client. Il est vain d’investir plus que nécessaire en R&D, si ces investissements ne conduisent pas à favoriser l’achat du produit par les clients.

Les multiples subventions R&D sont autant de sirènes qui pourront vous inciter à dévier d’une roadmap stratégique optimale 

Et si mon projet nécessite de très gros investissements ?

C’est qu’il est très ambitieux, que la commercialisation va être immédiatement mondiale, et qu’il va changer la vie des clients qui l’achèteront. Bravo !

Une solution : EIC Accelerator

Il existe une solution dans ce cas : l’EIC Accelerator : 2,5 M€ en subvention, finançant 70% du budget et jusqu’à 15 M€ en capital, pour justement financer l’industrialisation et la mise sur le marché de produits fortement innovants et d’ambition mondiale. Un dispositif européen unique conçu pour justement, franchir la vallée de la mort !

En milieu hostile, quoi de mieux qu’un guide ?

Ne restez pas seuls, ne tentez pas la traversée sans un guide. Faites vous accompagner : contactez-nous !


1 Ces ratios sont tirés du monde de l’industrie pharmaceutique. D’après son rapport 2017, Sanofi avait dépensé 3% de son CA pour la recherche, 6% pour le développement, et 30% pour le marketing et la commercialisation…