Statut jeune docteur et période d’essai ?
Le statut jeune docteur, c’est comme les allumettes, ça ne sert qu’une fois… enfin presque.
Qui a droit au statut jeune docteur ?
Le statut jeune docteur est réservé au premier poste en CDI après l’obtention du doctorat. Une personne qui a déjà obtenu un poste en CDI dans son domaine de compétences après sa thèse n’est plus éligible à ce statut chez un nouvel employeur.
Cas de la rupture de période d’essai
L’administration a prévu une souplesse : le cas de la rupture de la période d’essai. Si la période d’essai est rompue, que ce soit à l’initiative du salarié ou de l’employeur, le jeune docteur garde la possibilité d’obtenir ce statut s’il est à nouveau embauché en CDI.
Et si la rupture vient de la liquidation judiciaire de l’employeur ?
Cela s’applique aussi dans le cas où le premier employeur est mis en liquidation. Attention, cependant la personne doit encore être dans sa période d’essai. Elle ne doit donc pas avoir reçu de courrier la confirmant dans son poste.
Et si la personne a été embauchée sans période d’essai ?
Un rescrit disponible dans le BOFIP stipule même que si la personne a été embauchée en CDI sans période d’essai, et que son employeur est mis en liquidation avant la fin de la période théorique d’essai (4 mois renouvelable une fois, donc 8 mois pour un cadre) le statut jeune docteur pourra être obtenu par le nouvel employeur qui le recruterait alors en CDI.
Attention ce n’est pas éternel !
Attention toutefois, la durée du statut reste limitée à 24 mois, donc la première période d’essai vient imputer cette durée. Le second employeur ne bénéficiera du statut que pendant une durée raccourcie du temps passé chez le premier employeur.